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Le 25 mai 1864, La loi Ollivier instaure le droit de grève en France…

Le droit de grève a été interdit en France, ainsi que le droit de coalition, par la loi Le Chapelier du 14 juin 1791, au début de la Révolution. Cette interdiction est maintenue par tous les régimes jusqu’au début du Second Empire. L’industrialisation rapide du pays conduit à ce moment à l’émergence d’une classe ouvrière relativement nombreuse et de premières grèves sont organisées dans les années 1862-64.

Dans les années 1860, Napoléon III, qui rêve d’un rapprochement avec les ouvriers et d’une libéralisation maîtrisée du régime, subventionne une délégation d’ouvriers français qui se rend à l’Exposition universelle de Londres en 1862 pour débattre de la fondation de l’Association Internationale des Travailleurs.

La loi du 25 mai 1864, dont le député républicain Émile Ollivier est le rapporteur, supprime enfin le délit de coalition tout en maintenant la grève dans d’étroites limites. Il s’agit de ne pas empêcher le travail des non-grévistes et ne pas commettre d’acte de violences.

L’« atteinte au libre exercice de l’industrie et du travail » peut être poursuivie, mais, dans la pratique, le pouvoir pousse les patrons à céder aux revendications ouvrières, ce qui entraîne une multiplication des grèves dans les années qui suivent.

Le droit de réunion n’est toutefois pas reconnu, ce qui complique l’organisation des ouvriers. Il ne sera reconnu que vingt ans plus tard, sous la IIIe République, par la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884 qui légalisera les syndicats.

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El 25 de mayo de 1864, la ley Ollivier estableció el derecho de huelga en Francia…

El derecho de huelga estaba prohibido en Francia, así como el derecho de coalición, por la ley Le Chapelier del 14 de junio de 1791, al comienzo de la Revolución. Esta prohibición fue mantenida por todos los regímenes hasta el comienzo del Segundo Imperio. La rápida industrialización del país condujo al surgimiento de una clase trabajadora relativamente grande y las primeras huelgas se organizaron en los años 1862-64.

En la década de 1860, Napoleón III, que soñaba con un acercamiento con los trabajadores y una liberalización controlada del régimen, subsidió a una delegación de trabajadores franceses que acudieron a la Exposición Universal de Londres en 1862 para discutir la fundación de la Asociación Internacional de Trabajadores.

La ley del 25 de mayo de 1864, de la cual el diputado republicano Émile Ollivier es el relator, finalmente suprime el delito de coalición mientras mantiene la huelga dentro de límites estrechos. El objetivo no es evitar el trabajo de los no huelguistas y no cometer actos de violencia.

Se puede perseguir el « ataque contra el ejercicio libre de la industria y el trabajo », pero, en la práctica, el poder empuja a los patrones a ceder ante las demandas de los trabajadores, lo que lleva a un aumento de las huelgas en los años siguientes.

Sin embargo, no se reconoce el derecho de reunión, lo que complica la organización de los trabajadores. No fue reconocido hasta veinte años después, bajo la Tercera República, por la ley Waldeck-Rousseau del 21 de marzo de 1884, que legalizó los sindicatos.

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